Arrivée de Catherine

La "petite princesse" avait eu une longue discussion la veille en taverne avec Aldraien. Pour la demoiselle, cette grande dame était un peu intimidante, mais elle l'avait de suite "adoptée". Ce qui était à marquer d'une croix rouge dans le calendrier Catherinien. La petite blonde avait du mal à faire confiance aux gens, surtout depuis que sa chère maman n'était plus là pour la conseiller.
Mais au fil de la discussion, elle avait apprit que la...le ? On dit la ou le pour le capitaine qui est une dame ? Heum... Donc... Elle avait apprit que la superbe dame qui était capitaine du Limousin (hop détournement de situation), était une grande amie à Péné. Péné qui était amie avec sa mère, CQFD...
Cela aida donc la pestouille.
Celle ci voulait aider. Mais en quoi ? La diplomatie était certainement ce qui lui correspondait le plus, vu qu'elle aimait parler comme toute femme qui se respecte. C'était à réfléchir. Mais en même temps, elle voulait suivre l'exemple de ses parents. Donc apprendre à se battre, et poutrer les derrières puants des vilains pas beaux.
Sauf que Catherine avec une épée... Et bien gare vos têtes !

Aldraien avait accepté de lui apprendre un peu à manier les armes. Ce qui ravit la jeune fille, son maître d'armes étant aussi impliqué dans ses leçons qu'un cureton après avoir vidé les réserves de vin de messe. En gros il passait son temps à dormir et ronfler.
Elle se rendit donc dans un endroit où elle aurait sans doute la chance de la trouver. Faut dire que la...le...la...heum... Faut dire que la supra dame capitaine du Limousin avait fort à faire en ce moment. Donc pour la trouver, fallait courir en tout sens.

La gamine pointa donc le bout de son nez, qu'elle a très joli, soit dit en passant, au poste de garde de la Compagnie d'ordonnance du Limousin. Après tout, qui sait, peut être qu'après quelques leçons la princesse se transformerait en guerrière !

Elle arriva donc devant le petit cabanon et chercha le garde du regard

Bonjorn Messire Garde ! oui bah elle connait pas les us et coutumes de salutations d'un garde.

Je suis Catherine Elisabeth de Castelléo Casaviecchi... Je voudrai voir le.. la...Heum... Donà Aldraien s'il vous plait...

Le vieux garde entendit des voix et alla voir de suite mais bon il se fait vieux et mit du temps a arriver puis vit une dame et un jeune homme il se tourna vert la dame et lui dit :

Bonjour, vous voulez voir la capitaine je vais allé prévenir.

Puis se tourna vers le jeune homme et lui dit:

Alors pour rejoindre l'armé vous devez allé voir le maistre de camp dans son bureau (<= cliquer sur bureau)

Il lui indiqua le chemin et alla prévenir la capitaine qu'elle avait de la visite puis il revient au cabanon et dit :

Bon voila dame elle va arriver .

Avant l’attaque des armées du Ponant.

Elle avait passé un moment des plus agréables en taverne, et pour une fois elle s’était même sentie revivre au contact de ces jeunes gens qui avaient encore de l’espoir. Qui souhaitaient s’impliquer pour leur Comté et lui être utiles, et qui en plus semblaient avoir des compétences ne demandant qu’à être exploitées. C’était des rencontres comme celles-ci qui lui rappelaient pourquoi elle continuait de se battre malgré les personnes qui tentaient de la décourager jour après jour. Ainsi, c’est forte de cet espoir regonflé qu’elle était retournée travailler comme à son habitude, et qu’elle avait rejoins les locaux de la Compagnie d’Ordonnance et son bureau de Capitaine supra trop bien.

- Y a une donzelle trop bien habillée pour d’venir soldat qui vous attend à l’entrée, Cap’taine.

Le regard se relève, interrogeant celui du vieux garde qui était venu la prévenir. Une donzelle trop bien habillée ? Elle s’attendait plutôt à voir débarquer le jeune homme croisé en taverne, qui semblait un peu plus intéressé par les armes que Catherine Elisabeth. Cependant celle-ci lui avait demandé d’apprendre, et peut-être avait elle donc décidé de venir directement à la source pour prendre ses cours sans que la Carsenac ne puisse se défiler en invoquant l’excuse de devoir travailler, puisqu’elle était présente sur son lieu de travail.
Ajustant son mantel d’Ecuyère de la Licorne, elle se rendit jusqu’au poste de garde.

La jeune femme était une grande amie de Pénélope. Cette même Péné qui était venue l’accueillir au poste de garde lorsqu’elle-même était devenue soldat en Lyonnais Dauphiné, qui l’avait formé, et qui avait accepté de la prendre sous ses ordres. Pénélope qui avait été tour à tour son Seigneur des Lances puis son Capitaine, et pour qui elle aurait sans hésité donné sa vie.
Le temps passait, aujourd’hui c’était à elle de former les soldats de demain, et elle se devait de le faire avec la même conviction et la même détermination que celles dont avait fait preuve Pénélope. Si elle la croisait à nouveau un jour, elle voulait que son amie puisse dire « Je suis fière du parcours que tu as eu, Ald’ ».

Arrivée au dit poste de garde, la rousse Carsenac remarqua rapidement la présence de la jeune femme qui l’attendait. Main sur le pommeau de l’épée qui lui avait été confiée lors de son intronisation en tant qu’Ecuyère de l’Ordre Royal de la Licorne, la Capitaine s’approcha d’elle, et inclina légèrement la tête pour saluer son interlocutrice, avant de lui adresser un sourire qu’elle méritait, il fallait bien le dire. Puis, sans tourner plus avant autour du pot carré, elle entra dans le vif du sujet en essayant de ne pas se couper. C’est que souvent, celui-ci était aiguisé, et qu’il ne suffisait que d’un mauvais mouvement pour se retrouver tranchée en deux, chose qu’elle aurait bien aimé éviter tout de même, pas que son corps pouvait encore lui servir, mais presque tout de même.

- Bonjour Catherine Elisabeth, soyez la bienvenue dans les locaux de la Compagnie d’Ordonnance. Dites moi que puis-je faire pour vous ?